-
... Aucun album ne m'a accompagné comme celui ci. Frappé par une disparition, je n'écoutais plus rien. La musique m'avait laissé à mes remparts. Mes seules mélodies ont été le souffle du vent dans les frondaisons, les jeux de la pluie dans les gouttières, le ronronnement d'un chat...
-
Kissa, Kissa ... il me fallait une musique, une musique pour un amour. Je revenais de mes journées froides et lisses comme l'acier, de mes années de coeur en hiver. Les paupières closes, mon sac à regrets posé lourdement sur les épaules, je vacillais dans une encombrante tristesse. Avril...
-
Par Delta dans Musique & cinémathèque le 20 Novembre 2012 à 14:42...derniers instants, dans une ville qui ne m'était plus si famillière mais plutôt hostile, je vacillais avec la musique de DUBAI. Une angoisse sourde et une force électrique- bleutée comme le souvenir d'un amour mal fichu - transpirent de cette musique. Un groupe à écouter les jours de...
-
...d’une nuque, l’arrondi d’une épaule. D’où sa fascination pour le muet. J’ai souvent regardé ses films sans leur son, avec de la musique dessus. Le tout tenait. Bien à l’abri, juste après un Conte du cinéaste, il me plaisait à entendre la musique de Vini Reilly par exemple....
-
Par Delta dans Musique & cinémathèque le 15 Août 2012 à 18:10...Pergament. A sa voix. Je voulais savoir ce qu'elle cachait comme secrets, comme illusions. Le passage Pommeraye avait rencontré sa musique et cette rencontre était un rêve flambé de cendres, d'automne, de pluie et de soleil, de jeunes filles brunes au rire éclatant, de Lola, de...
-
...rêvait assez souvent. Lui ne parlait pas et il tenait la main de cette jeune femme tristement. Je pensais à la musique que j'écoutais: celle de Jens Lekman et au titre de son album: I Know What Love Isn't. Une pensée redoutable et juste. Une légère amertume, de la joie, un vague parfum de...
-
Le Miroir. J'ai essayé d'être aimé. Elle, ma Comtesse Othenin d'Haussonville, son reflet, sa sueur acidulée. Je laisse passer les jours, les mois, les années. Vague parfum de glycine, mois de juin, mur de pluie puant de chaleur, je fais une longue marche dans mon souvenir. Le souvenir...
-
Par Delta dans Musique & cinémathèque le 14 Juin 2011 à 00:17Juillet fêtait ses artifices. Quel mois séduisant, Dieu, quel mois séduisant. Il se retrouvait devant le port, il avait avec lui un tas de lettres. De jeunes comoriennes aux longues jambes de nuit traînaient près de l'eau plaquée d'hydrocarbures. Il s'en voulait de son peu de discrétion mais...
-
L'hiver pointait précisément ses allures. Lui, il en était au printemps, lorsqu'il marchait dans la rue noire. Les réverbères comme de grands cierges blonds illuminaient l'air glacé, les façades des immeubles se recouvraient d'étranges ombrages, la pluie battait ses tempes. Mais Paul s'en...
-
Margot m'attendait souvent de la même manière - avec sa peau blanche, quasiment nue, son chat noir lové sur ses cuisses. Elle passait son temps à faire des collages remarquablement beaux à la façon Agnes Montgomery . Un pin incendié, une roue de vélo, un visage en noir et blanc, une...