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Que faire de l'innocence? Balthus s'est souvent posé la question. On aperçoit dans Michelina endormie une incroyable sensualité et pureté, ce dessin possède les traits de l'innocence . Le peintre s'est souvent projeté dans un miroir du désir, un désir de techniques, de références: Massaccio, Piero della Francesca ou encore les oeuvres de Poussin. Le secret des grands maîtres - l'humilité et la force créatrice.
On retrouve ce mouvement impétueux, limpide dans Waterwell. Superbe dérivation amoureuse, intense et émouvante. Là, encore, secrètement il y a des références aux grands maîtres.
Sweet Lights dépose sa lumière tendre, intime, doucement,
comme un baume indicible et envoûtant.
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Thomas de Quincey a sans cesse arpenté le chemin des paradoxes tout au long de sa vie. Elève brillant au seuil de son existence, il virera dans le vagabondage et la mendicité sur sa fin. Peu importe sa situation, ce grand ricaneur a toujours conservé son ironie qu'il soit sous un toit ou étalé sur les pavés. Cet humour donne le rythme à De l'assassinat considéré comme un des Beaux-Arts.
Je perçois la même cadence dans The Strange Idols Pattern and Other Short Stories.Dans cet album de FELT, on retrouve la fulgurance d'un Coleridge, l'étrangeté d'un Blake, la beauté d'un Shelley.
Lawrence n'a pas démérité lui aussi dans la malchance mais il a toujours conservé ce sourire énigmatique. Il est à mon sens, à l'instar de Thomas de Quincey, un bijou anglais.
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La vidéo de Wonder Wheel me plonge littéralement dans mes souvenirs de Ask The Dust, cette passion incroyable et grotesque, l'outrance de Bandini, les femmes et le noir et le blanc.
After Dark est intense et dynamique comme les pas de danse incendiaires de Camilla. Regard noir et démesure, Wonder Wheel nous balance cette chanson tout en rondeur et tension.
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Voilà une pépite mélancolique au chant vaste et troublé. Cette chanson et sa vidéo m'ont tout de suite ramené vers l'oeuvre de Frank King. Un génie de la composition, du récit et des couleurs.
Candy Claws compose avec candeur et passion comme le faisait l'auteur de Gasoline Alley.
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Brusque collision des rythmes et des formes, la musique de Of Montreal provoque le vertige. Elle ressemble parfois aux cimes dorées de la Sagrada Família, à ces pics insensés, où on entend malgré le vent, le sarcasme des pierres.
Alors oui: sur des musiques crevantes de joie, on entend également les prodigieux sarcasmes de Kevin Barnes. Etrange parcours qui mène de la sainteté à l'ensorcellement.
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