Parfois la vie nous lessive, vraiment. Le deuil s'entoure de pétales imprononçables, de fleurs transparentes, de silences car plus rien n'a de goût. Comment alors pouvoir imaginer que le marbre s'illumine? Qu'après la plus violente détestation vient la...
Lire la suiteJournée de printemps, il y a un temps fou... oui... une petite éternité à Marseille. Je revenais paresseusement de la faculté, me promettant de ne jamais devenir professeur. C'était encore l'époque où l'on devait marcher fébrilement jusqu'à son disquaire...
Lire la suiteKissa, Kissa ... il me fallait une musique, une musique pour un amour. Je revenais de mes journées froides et lisses comme l'acier, de mes années de coeur en hiver. Les paupières closes, mon sac à regrets posé lourdement sur les épaules, je vacillais...
Lire la suiteDans l'appartement vide, il ne me restait qu'un tas de lettres. Celles que j'avais écrites durant les nuits douces de mai ou dans la terreur froide des journées de janvier. Elles ressemblaient à de petites muettes étalées sur le vieux parquet en bois....
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