Pas loin de la ville, du viaduc fatigué des pluies, se dressent d'impressionnants sous bois. Parfait lieu de mélancolie. Morlaix est à l'horizon comme une petite cicatrice entre deux seins ronds. La terre au sol laisse des traces fauves entre les bruyères....
Lire la suiteJuin 2003. Je relisais cette nouvelle de J ulio Cortázar ,dans laquelle des amoureux, pour correspondre, laissent des graffitis sur les murs. J'ai toujours aimé cette écriture vacillant entre l'ordinaire et le fantastique. j'aime aussi les correspondances,...
Lire la suiteJe me relisais. Dans un des mes carnets usé d'adolescent: " Je suis un poseur de bombes mélancoliques et toutes ces phrases... ce sont de bien mauvaises déflagrations. A vrai dire, je suis un peu l'homme jasmin d'Unica Zürn. Empêtré dans les mêmes parfums,...
Lire la suiteMon amour, tu te souviens de ces nuits où parfois pour fuir nos ivresses, tu me lisais une page de Maïakovski ? Toi et ton parfum de rivière, ton maquillage clair qui faisait des traces sur ton corps, partout ton corps, que je dévalais de lèvres en lèvres...
Lire la suiteJ e revenais dans cet automne où les immenses pentes rousses du Cap de la Chèvre imposaient leur silence. Une bruine amande inondait mon visage quand la roche, elle, se coltinait la rage de l'océan. Je buvais des bières en respirant mon écharpe parfumée...
Lire la suiteJe me promenais avec une étrange italienne qui voulait visiter les cimetières corses. Ces petits établis de stèles blanches à flanc de colline où circule le vent ocre des plaines chaudes. On buvait du vin dans les palmeraies, Romanella lissait sa peau...
Lire la suiteJe buvais à l'Arraché, un verre de Martini Dry. C'était un endroit palpitant où un seul disque passait: le Velvet Underground. Parfois des danseuses aux hanches nostalgiques berçaient nos désillusions. Nos griefs. Un grand black jouait du saxo, la serveuse...
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