Le Miroir. J'ai essayé d'être aimé. Elle, ma Comtesse Othenin d'Haussonville, son reflet, sa sueur acidulée. Je laisse passer les jours, les mois, les années. Vague parfum de glycine, mois de juin, mur de pluie puant de chaleur, je fais une longue marche...
Lire la suite" La Treizième revient... C'est encor la première ; Et c'est toujours la Seule, - ou c'est le seul moment : Car es-tu Reine, ô Toi! la première ou dernière ? Es-tu Roi, toi le seul ou le dernier amant ? ... " Nerval Bois ton eau fraîche mon amour, bois,...
Lire la suiteMon amour, tu te souviens de ces nuits où parfois pour fuir nos ivresses, tu me lisais une page de Maïakovski ? Toi et ton parfum de rivière, ton maquillage clair qui faisait des traces sur ton corps, partout ton corps, que je dévalais de lèvres en lèvres...
Lire la suiteCe matin, je me suis levé avec la nostalgie chevillée au corps. Moi, qui suis si impatient, je n'aime pas trop goûter à cet état. Je m'en moque à vouloir faire la fête une semaine durant , à rire, à dénigrer tous les éléments du passé. Vaine bataille,...
Lire la suiteAdorno se questionnait: peut-on se relever de l'horreur? Du massacre, de la haine... en faire des valeurs poétiques? Paul Celan a livré le plus beau chant de vie possible. Je perçois dans l'extrême mélancolie de cette composition de The Walkmen, le tissage...
Lire la suiteL'insondable tristesse, l'écoute des chants terribles et profonds. Rilke pensait qu'un homme ne pouvait supporter la présence de l'ange. Trop intense, trop radical. La poésie de Sylvia Plath possède cette intensité presque dérangeante. Elle coupe, noue,...
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