Le mysticisme de Chagall m' a toujours envoûté. Lui que l'on ne peut rattacher à aucune école. Il était simplement lié à ses rêves, imperturbable ensorceleur.
Il voyait dans la Bible la plus grande source de poésie de tous les temps. Il y mettait la douceur et le nocturne. Il pensait rendre le divin dans ses gouaches, il avait la valeur d'un enfant.
Musicalement, Beach House m'amène sur les mêmes territoires tendres et cotonneux. J'ai l'impression, à les écouter, de voir les vitraux de Chagall, de respirer le parfum de l'océan, d'observer une nuit aux reflets immenses et mystérieux.
Une musique trempant sa lumière dans la prière, le sexe et la mélancolie.