They Make Money So Why Don't We? Leur nom est presqu'une fête. On a en tête un fond de Jack Daniel's dans une tasse perdue; les fonds de tasses et le whisky s'épousent admirablement bien. Face à nous, une jeune femme, fumant admirablement sa Dunhill....
Lire la suiteParfois la vie nous lessive, vraiment. Le deuil s'entoure de pétales imprononçables, de fleurs transparentes, de silences car plus rien n'a de goût. Comment alors pouvoir imaginer que le marbre s'illumine? Qu'après la plus violente détestation vient la...
Lire la suiteJournée de printemps, il y a un temps fou... oui... une petite éternité à Marseille. Je revenais paresseusement de la faculté, me promettant de ne jamais devenir professeur. C'était encore l'époque où l'on devait marcher fébrilement jusqu'à son disquaire...
Lire la suiteKissa, Kissa ... il me fallait une musique, une musique pour un amour. Je revenais de mes journées froides et lisses comme l'acier, de mes années de coeur en hiver. Les paupières closes, mon sac à regrets posé lourdement sur les épaules, je vacillais...
Lire la suiteDans l'appartement vide, il ne me restait qu'un tas de lettres. Celles que j'avais écrites durant les nuits douces de mai ou dans la terreur froide des journées de janvier. Elles ressemblaient à de petites muettes étalées sur le vieux parquet en bois....
Lire la suiteMorlaix, fin d'après-midi, ciel calme. Ce moment où, deux lumières différentes se rencontrent. Le jour apaise la nuit durant d'étranges minutes. C'est un spectacle muet et insolent. Longtemps, c’était mon moment privilégié pour voir un film de Rohmer....
Lire la suiteJe mettais, par-dessus ma tête, ma veste pour me protéger d'une courte averse. Je n'étais pas loin du passage Pommeraye. Les rues de Nantes sont tellement grises parfois, tellement douces également. Le soleil, déjà, faisait éclater les caractères dorés...
Lire la suiteJ'essayais d'aimer une fille aux cheveux châtains puant l'automne. Je trainais dans la bibliothèque municipale - Stefan George, Rilke, Fante, Pasolini. J'écoutais Jack. Le ciel avait de drôles d'embrasures. Un rose et un bleu mystiques. J'allais encore,...
Lire la suiteJe suis un homme qui éclate les bouteilles de champagne dans les gares. Je ne manque pas d'illusions, c'est vrai. J'abuse des rendez-vous manqués, je ne célèbre rien ... le hasard s'en charge très bien. Un peu comme ce joli sosi de June Lang qui, élégamment...
Lire la suiteLe Miroir. J'ai essayé d'être aimé. Elle, ma Comtesse Othenin d'Haussonville, son reflet, sa sueur acidulée. Je laisse passer les jours, les mois, les années. Vague parfum de glycine, mois de juin, mur de pluie puant de chaleur, je fais une longue marche...
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