" La Treizième revient... C'est encor la première ; Et c'est toujours la Seule, - ou c'est le seul moment : Car es-tu Reine, ô Toi! la première ou dernière ? Es-tu Roi, toi le seul ou le dernier amant ? ... " Nerval Bois ton eau fraîche mon amour, bois,...
Lire la suiteLe ciel bleu, en haut, comme un marque-page. Finalement, on peut en trouver des trésors dans l'azur. Tiens, voilà une lumière qui me rappelle cette jeune fille jouant avec une araignée parfaitement orange, et là, un nuage dessinant ton grain de beauté...
Lire la suiteQuelques notes de piano dans un appartement vide, des clopes – un peu de partout – des disques, du beau bordel. La lune rentre avec fracas par une fenêtre. Le ciel balance son crachin depuis vingt quatre heures. On écoute du blues ou de vieux Neil Young....
Lire la suiteJ’ai perdu peu à peu le sens des mots. Je ne m’endors plus pour les rêves. Les parfums que je respire n’ont plus leur souvenir. Ma chambre balance sa solitude et ne supporte plus la lumière. Comme tout est parti, comme tout est parti avec toi. Je vais...
Lire la suiteLa pluie avait cessé. Des milliers de feuilles flottaient sur l'eau brune de l'Adour. J'ouvrais grand les fenêtres de l'hôtel pour laisser le vent circuler et toi, tu enfouissais ton petit minois dans un coussin jaune citron. Septembre déroulait déjà...
Lire la suiteOn aimerait, de temps à autres, jouer les forces de l'ordre du mauvais exemple, dans un violent excès d'autorité, obtenir par la seule coercition de faux aveux de la part des victimes temporaires ainsi faites, juste comme ça, parce que ça arrangerait...
Lire la suiteLeo Berne est un cavalier, il échappe en partie aux créations qu'il enfante. C'est un don prodigieux. Certaines de ses photographies semblent de marbre. Et pourtant, il dispose sur ces éclats froids tout le sel du vivant. Les couleurs sont fortes ou discrètes,...
Lire la suiteJe me suis souvent ennuyé, adolescent, en regardant des clips. Le pire c'était lorsque j'aimais une chanson et que je devais m'empiffrer un visuel à la con avec une histoire à la con. Mince, même la musique perdait de son effet, j'en avais souvent une...
Lire la suiteC'est avril avec ses grandes franges d'or. Je collectionne les insomnies en regardant des Dario Argento. Au petit matin, le bitume dégage un parfum fort d'amande. Les nuages cavalent dans un lapis-lazuli impressionnant. Une nuit qui tombe devant mes yeux....
Lire la suitePas loin de la ville, du viaduc fatigué des pluies, se dressent d'impressionnants sous bois. Parfait lieu de mélancolie. Morlaix est à l'horizon comme une petite cicatrice entre deux seins ronds. La terre au sol laisse des traces fauves entre les bruyères....
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